CHEVAL & CULTURE NOMADE EN MONGOLIE

L'équilibre entre l'animal et son milleu gardent son sens

 

LE CHEVAL DANS SON ENVIRONNEMENT 

 En Liberté dans un environnement hostile en hiver

Les chevaux vivent à l'état sauvage dans la steppe, en groupe qu'on appelle "la harde", néanmoins ils sont habitués à l'homme et ils appartiennent tous à une famille nomade.

 

Les chevaux possédent chacun une place au sein de la harde, la compétition est rude entre chaque individus.

 

Seul l'étalon le dominant de la harde à le droit de s'accoupler avec les juments 

 

En extérieur en toute saison, l'hiver de nuit par -40°C, les chevaux résistent avec peu de nourriture quand le froid intense ne dure pas trop longtemps.  

 

Les chevaux grattent le sol gelé pour se nourrir quand les conditions hivernales se prolongent au printemps la nortalitée augmente rapidement.

 

Ne soyez pas étonnés de la maigreur des chevaux en Mongolie en avril, mai, ils attendent les paturages de printemps et d'été pour s'engraisser à nouveau.    

 

La naissance du premier poulain à la sortie de l'hiver est l'occasion d'une féte, c'est l'annonce d'un renouveau, de la belle saison, de l'été qui approche. 

 


En harde les chevaux de Mongolie vivent en extérieur en liberté toute l'année.

 

L'hiver suivant les régions, les familles nomades regroupent leurs chevaux  en plusieurs hardes sur des plateaux d'altitudes laissés en pleine herbage (non paturé pas le bétail l'été) pour nourrir les chevaux. 

 

C'est a ce moment là qu'ils font leurs poils d'hiver pour résister aux températures négatives -40°C et grattent le sol gelé pour ce nourrir.

 

En cas de coup de froid qui se prolonge, l'éleveur nomade peut donner du fourrage aux chevaux pour éviter une trop grande mortalitée.

 

ils sont peu fragile très endurants et connaissances parfaitement leur milieu.

 

Chaque famille nomade possédent sa harde de 40 à 80 chevaux en moyenne. Leur territoire s'étant sur un périmètre de 70 KM et plus autour de la yourte familiale du camp d'été. Parfois ils disparaissent quelques jours et ils faut alors aller les chercher.

 

Ils sont de petites tailles, ils engraissent l'été pour faire des réserves et résister à la pénurie alimentaire qu'ils subissent lors des long mois d'hiver.

 

Si vous venez en Mongolie en avril mai à la saison des naissances, ne vous étonnez pas trouver les chevaux maigres, c'est toujours ainsi à la sortie de l'hiver.

 

Ils y a une hiérarchie précise dans la harde chaque individu possède sa place ils y a des leaders, des suiveurs, ceux qui créent de la cohésion dans le groupe ainsi que l'étalon qui lui seul peut procréer jusqu'à ce qu'un jeune viennent le détrôner.

 

Vu d'Europe, il est difficilement réalisable d'évaluer comment arrivent à vivre les chevaux en Mongolie avec ces conditions hivernales extrèmes.

 

Nos chevaux en France ne résisteraient pas plus de quelques jours dans ces températures à -40°C la nuit avec une nourriture restreinte alors qu'ils faut résister des mois en Mongolie.

 

   

LES LIENS DES MONGOLS & DES CHEVAUX   

 L'identité première de l'animal est respecté.

Lorsque les juments mettent bas, on attrape les jeunes, on rassemble les mères, on les sépare momentanement de leurs poulains pour prélever une part du lait qu'elle produisent de façon à fabriquer "l'Aïrag", le lait de jument fermenté, la boisson traditionelle des nomades mongols.

 

Lors de la traite des juments les poulains s'abituent à l'homme. Les cavaliers et Les jeunes mongols montent les jeunes chevaux pour se les attribués de façon à ce qu'ils soient monté plus tard.      

 

Les mongols n'infantilisent pas les chevaux. Ils aiment les voir évoluer en liberté, conserver leur sens dans leur environnement naturel.  

 

Si le cheval est condanné, les mongols mangeront sa viande, mais ce n'est pas naturellement qu'ils consomment de la viande

de cheval. 


Les juments mettent bas au printemps en avril, mai, ensuite les familles prélèvent une partie du lait des mères pour la fabrication de l'Aïrag le lait de jument fermenté qui est très apprécié des mongols à la belle saison.

 

Les hommes mongols n'attendent pas trois ans avant de dresser un cheval cela ce fait un peu naturellement.

 

Lors de la traite des juments les poulains s'habituent à l'homme pour être éventuellement dressé à être monté plus tard. Les enfants montent sur les poulains s'attribuent un cheval, puis ils grandissent ensemble.

 

Les juments assurent l'avenir du groupe, elle garantissent aux familles nomades la prospéritée de la harde, elles ne sont donc pas montées par les cavaliers mongols.

 

Les chevaux de Mongolie sont des animaux sauvage il sont peureux et imprévisible par nature, ils sont la proie parfaite des prédateurs, la peur du loup ou de l'homme sont inscrits dans son patrimoine depuis la nuit des temps.

 

Les chevaux mongols ne sont pas infantilisés par l'homme, chez nous souvent le lien social du cheval est a mettre en relation direct avec l'homme. Le cheval a sa propre existence en Mongolie son identitée première est préservée. Il n'est pas en recherche d'une relation avec l'homme. C'est un animal sauvage qui croise l'homme sans être en interdépendance avec lui.

 

Les mongols aiment les chevaux en liberté, ils les utilisent pour leurs besoins: se déplacer, participer aux courses traditionnelles, pour boire le lait des juments l'été.

 

En Mongolie avoir beaucoup de chevaux est un signe de richesse, avoir des chevaux qui courts au Naadam est un signe de fierté, de prestige.

Le cheval est aussi parfois une monnaie d'échange, un capital famillial.

 

Les mongols ne mangent pas naturellement de la viande de cheval, si un animal blessé est condamné à mourir, plûtot que de la laisser aux loups, il sera mangé par la famille ou vendu pour la viande.

 

Le cheval mongol se nourrit uniquement d'herbe ou de fourrage. Ce n'est pas un animal domestique, il ne mange : ni carotte, ni pomme, ni complément nutritionnel. Ces habitudes alimentaires s'inscrivent dans la rudesse et l'adaptation à son environnement.

  LES FETES DU NAADAM   

 Aux courses du Naadam le seul gagnant est le cheval

Le prestige revient à l'éleveur, la reconnaissance du cavalier est presque inexistante.

Le Naadam d'Oulan-Bator a lieu les 11,12,13 juillet.

 

Le plus interressant est la cérémonie d'ouverture, les diciplices des jeux du Naadam se déroulent à plusieurs endoits silmultanement. Le dernier jour est surtout consacré aux épreuves finales de la lutte.

 

Ce sont les jeunes enfants qui montent les chevaux en cas de chute si le cheval passe la ligne sans cavalier il conserve sa place.

 

Les Naadam de pronvince sont plus intimistes, plus consensuel dans les villages des steppes mongols.

 

Les dates des Naadam se décident au dernier moment en fonction des auroritées locales et du calendrier lunaire décrété favorable par les moines.   


 

Dans la culture, lors des courses de chevaux en Mongolie, les seuls gagnants sont les chevaux, les cavaliers n'en retirent presque gloire, le prestige aux yeux des mongols se consentre sur l'animal et son éleveur.

 

A tel point que si un cavalier chute en course, que le cheval passe normalement la ligne d'arrivée sans son cavalier, celui-ci garde son classement et s'il est premier c'est le vainqueur de l'épreuve.

 

Monter à cheval en Mongolie est aussi normal que de ce déplacer en vélo pour nous européens.

 

Les dates des Naadam des petits villages de province ce décident au dernier moment avec les autorités locales et les moines en fonction du calendrier lunaire et des disponibilités de chacun sur ses dates.

 

Pour assister à un Nadaam vous devez vous renseigner arrivée sur place dans les villages de Mongolie. Aucune date en dehors d'Oulan-Bator n’est déterminée à l'avance sauf de plus en plus dans les capitales de province pour le tourisme et les besoins des médias audivisuelles mongols en mal d'événementiel.